Définir les raisons et les objectifs de la cession

Un des premiers thèmes de réflexion pour un cédant est de définir les raisons et les objectifs de la cession. Ceux-ci doivent être identifiés de la manière la plus claire possible. Les réponses aux questions suivantes, bien qu’elles puissent paraître anodines, représentent un point de départ d’une bonne préparation :

  • Pourquoi céder mon entreprise ?
  • Quel est le repreneur idéal ?
  • Quelles vont être les conditions de la cession ?
  • Quels sont les éléments clés et les obstacles à l’opération ?
  • Quelle sera la contribution de la transaction à mes revenus et suffira-t-elle pour couvrir les besoins futurs ?
  • Quel sera l’impact de la cession sur mes collaborateurs ainsi que sur la pérennité de l’entreprise ?
  • Que vais-je faire après la cession ?
  • Quel est le schéma de cession le plus adapté pour vendre mon entreprise (cession partielle ou totale, d’actifs ou d’actions) ?

À la lumière des réponses apportées, vous pouvez établir un plan de cession afin de préparer le processus de vente de manière à rendre l’entreprise attrayante aux yeux des repreneurs potentiels. Cette étape pourra inclure des actions visant à optimiser les performances opérationnelles et financières ainsi que la réorganisation des fonctions de direction et de gestion.

Analyser le patrimoine immobilier de l’entreprise

L’immobilier représente parfois une part significative des actifs des entreprises. Il mérite donc une attention particulière. En premier lieu, il faut établir un inventaire de tous les biens immobiliers de l’entreprise qui sont à inclure ou à exclure de la vente, en fonction de leur lien avec l’exploitation et de l’éventuelle plus-value latente que leur cession permettrait de matérialiser.

Éventuellement, ces biens doivent être réévalués à leur valeur vénale actuelle. Ensuite, il convient d’analyser le patrimoine immobilier dans son ensemble afin d’élaborer la stratégie idéale.

Il est parfois judicieux de conserver la propriété des biens immobiliers utiles à l’exploitation afin de se constituer un patrimoine personnel et de bénéficier de loyers pendant une durée déterminée.

Normalisation de la rentabilité

Cette étape intervient dans différents cas de figure :

  • Si la cession porte sur un fonds de commerce et non sur les titres d’une société : il convient dans ce cas de calculer le niveau de besoin en fonds de roulement attaché à l’activité cédée de façon à ce que la cession tienne financièrement compte des besoins de financement ou de l’excédent de financement générés par l’activité cédée
  • Si la cession porte sur une filiale, il convient de s’interroger sur les conséquences financières de la mise en autonomie de la filiale par rapport à sa maison-mère : la filiale à céder sera-t-elle autonome dans son fonctionnement une fois le lien coupé avec sa maison-mère ? Sinon, quel serait le coût supplémentaire pour l’exploitation ? Si oui, y at-il au contraire des économies de charges à prévoir (management fees) ?
  • Si le management post-cession est configuré différemment du management actuel (effectif, coût, frais, etc …), quels en sont les conséquences financières et quelle est en conséquence la rentabilité de l’entreprise retraitée de ces éléments ?

Normalisation des résultats de la trésorerie nette

Cette étape consiste à déterminer quelle est la position de trésorerie nette de dettes financières à retenir pour la cession.

Généralement il y a deux façons d’approcher la normalisation de la trésorerie nette :

  • Soit par une moyenne des positions de trésorerie sur une durée suffisamment longue (1é mois par exemple) pour lisser la saisonnalité de l’exploitation
  • Soit par la détermination d’un besoin en fonds de roulement moyen qui permette de corriger le niveau de BFR qui ressortirait au jour de réalisation de la transaction et qui ne serait pas normatif en raison de la saisonnalité de l’activité.

La détermination d’une trésorerie normative est un facteur de sécurité de la transaction pour éviter des discussions au closing ou post-closing et des déconvenues côté vendeur (sous-estimation de la trésorerie moyenne) ou acheteur (sur-estimation de la trésorerie moyenne) donnant lieu à des contestations ultérieures au titre de la garantie d’actif et de passif.

Bon à savoir

Pour un chef d’entreprise, le processus de cession est éprouvant en raison des incertitudes et des enjeux qui pèsent tant que la transaction n’est pas conclue. C’est particulièrement durant cette période que faire appel à un expert devient incontournable. Que votre projet de cession soit en cours de réflexion ou que votre décision soit déjà prise, le cabinet de conseil Brugmann Conseil, fort de son expertise en fusions-acquisitions, est prêt à vous conseiller et vous aider dans votre projet de cession.

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